DOCTEURE EN SOCIOLOGIE
Spécialités en sociologie #pratiques culturelles # travail et organisations# précarité #migrations #sociologie du genre#anthropologie filmique
"Ne vous résignez jamais" Gisèle Halimi
Intellectuellement attirée par l'idée que l'on pouvait expliquer le social par le social, j'ai développé très vite des affinités théoriques avec la sociologie. Et,lorsque la question des origines m'a été posée lors d'ateliers avec Vincent de Gaulejac et Eugène Enriquez, ce sont alors alors des affinités émotionnelles, libératrices qui se sont développées...
Animée par la passion de transmettre, de sensibiliser, et de convaincre, je peux dire que l’enseignement est une vocation.
Lors d'un travail de terrain au Ghana sur les migrations, j'ai ressenti le besoin de m'outiller différemment: mon dictaphone , mes carnets de notes ne me suffisaient plus... j'avais besoin d'une caméra
J'aime aider les autres, en particulier les motiver, les accompagner dans leurs projets professionnels.
C'est un travail très satisfaisant humainement parlant.
Docteure en sociologie, j’ai mené plusieurs activités : à savoir, une activité de recherche en tant que cinéaste anthropologue centrée sur les apprentissages, les rapports sociaux de sexe, les phénomènes migratoires, culturels et sociaux (en particulier la prostitution africaine mais aussi la grande précarité), une activité d’enseignement (conseiller, encadrer des étudiants dans leur travail, mais aussi préparer et adapter son enseignement à la diversité du public)et de conseillère en insertion professionnelle.
De septembre 2022 à aujourd'hui
Chargée de cours
Université Paris Nord Sorbonne - Villetaneuse
Août 2022- Juin2023
Conseillère en insertion professionnelle
Association Envergure
Juin 2011 - août 2022
Réalisatrice documentaire
Regards Iconoclastes Féministes
Septembre 2016 -juin 2017
Conseillère - Intervenante sociale
Volonté de Femmes en Ariège
Septembre 201 0 -juin 2015
Enseignante
École la Pradette
Décembre 2021
Certificat professionnel FFP Montage audiovisuel sur Final CUT PRO
Octobre 2011
MASTER 2 Cinéma et anthropologie, à l’Université Paris X Nanterre. Mention Bien; Film de fin d’études sous la direction de Philippe Lourdou et Annie Comolli, Titre « Chronique d’un musicien clochard », 46 minutes.
Membres du Jury : Annie Comolli, Claudine de France, Philippe Lourdou et Gilles Remillet. Reçu avec les félicitations du Jury.
Mars 2005
Qualification aux concours de Maître de conférences
Février 2004
Doctorat de sociologie à l'Université Paris-X Nanterre ; sous la direction de Monsieur Pierre Bouvier, au sein du LAIOS-CNRS (Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales).
Titre : "Ambivalence d'un modèle culturel dans une perspective socio-anthropologique : le cas de Disneyland Paris" Mention très honorable avec les félicitations du jury.
Membres du jury : M. Marc ABELES, directeur de recherche au CNRS, M. le Professeur Pierre BOUVIER, Professeur des universités à Paris X, M. le Professeur Dominique DESJEUX, Professeur des universités à Paris V et M. Olivier KOURCHID, directeur de recherche au CNRS.
J'aime filmer le quotidien, les gestes au travail, la musique...bref, raconter les autres .
Chronique d’un musicien clochard, 2011
A travers l’expérience d’un sans-abri, ce film esquisse une réponse à comment vit-on à la rue ? On mendie, on boit, on marche, on attend, on pousse des coups de gueule, on se calme, on reboit… », en s’attachant à décrire les petits gestes du quotidien, les postures d’attente, les rituels de la rue, les relations dans la rue. Yves, soixante, clochard nous fait partager pendant une journée ses déambulations dans Pris, avec la préoccupation centrale de trouver « un endroit pour dormir ».
Un autre regard se dévoile sur la vie dans la rue. Un clochard n’est pas forcément un exclu de la société mais au contraire il s’inscrit dans le paysage urbain par une occupation continue de l’espace et par une certaine forme de production de sociabilité (jouer de la guitare, mendier, occupation de l’espace public).
Un dimanche en Ariège, 2015
L’association « le marché de Sainte-Croix-Volvestre » organisait le 12 juillet 2015 sa quatrième édition du marché Ô Initiatives sur le thème « Alimentation et climat ». L’occasion pour le cinéaste-anthropologue de se demander quelle vie sociale et économique et culturelle peut émerger de lieux éphémères tels que le marché.
Ce film met en lumière le rôle et la place des associations dans ce qui « fait village », et permet également d’entrevoir les enjeux de l’économie locale.
Entretien avec le réalisateur Patrick Jean, 2016
Lors de la diffusion, au cinéma Max Linder à Saint Girons, du film de Patrick Jean Une affaire privée pour la journée des violences faites aux femmes, a été projeté un entretien filmé à l’occasion de cet évènement.
« Violence et conflictualité : approche sociologique » - Le Trimestre du Monde - 3ème trimestre 1996.
« Une socio-anthropologue dans les coulisses de Disneyland Paris » - Socio-anthropologie, n°2, 2ème semestre 1997.
« Le loisir comme supermarché » - Cités 7, Paris, PUF, 2001.
« Le chercheur, la prostituée et les autres… ou comment entrer dans la place » in Bruneteaux Patrick, Terrolle Daniel (dir.), L’arrière-cour de la mondialisation. Ethnographie des paupérisés, Paris, Editions Du Croquant , Collection TERRA, 2010.
Le propos de ce travail est de mener une observation filmique des situations d’apprentissage à partir d’un cas concret : l’éducation musicale au collège public Aretha Franklin à Marciac.
Cet établissement m’apparaît comme un terrain inédit pour questionner une expérience de la scolarité et des apprentissages de la musique.
C’est en tant que forme de l’action collective et en venant agir sur le corps, que l’autodéfense féministe va nous intéresser ici pour interroger notre rapport au corps en tant que femme. De nous demander comment le féminisme prend corps à travers la pratique de l’autodéfense ? Notre objet filmique sera alors de révéler et montrer ce « corps féministe » dans son rapport aux autres et à soi.
Il s’agira aussi de montrer en quoi l’autodéfense féministe, peu visible et encore trop méconnue, est un outil de lutte contre les violences faites aux femmes (aussi bien en amont qu’en aval) mais aussi comme une forme d’engagement militant.